Le Bois du Roi vous manque ?
Vous manquez au Bois du Roi !

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Stephanie Schmetz


Avec Gingko en 2012

Une anecdote, un cheval préféré, un bon souvenir… Voilà, le sujet est lancé !
Impossible évidemment de choisir UN moment…
Des dizaines me sont revenus en mémoire !

Plusieurs chevaux m’ont accompagnée durant les 20 années passées au manège…
Fuente, Gingko et Sunset sont ceux qui ont compté le plus pour moi.

Fuente, je l’ai monté une fois par semaine pendant 5 ans… J’ai énormément
progressé avec lui, il fallait être juste et je ne l’étais pas forcément... Je l’ai découvert
dès son arrivée en 2008, aux leçons de TREC. La première fois que je l’ai monté,
il ne m’a pas plu ! Et je ne lui ai peut-être pas plu non plus… Mais au fil des leçons,
nous avons évolué ensemble… J’ai énormément de beaux souvenirs avec lui :
leçons et concours de TREC, obstacle en 60, puis 80 puis enfin 90. Un formidable
concours à Jeneffe, des carrousels d’obstacle sur l’incontournable « Eye of the tiger »
et une victoire au challenge 80/90 en 2014.
Revenons sur ce dernier barrage…
Les barres sont montées à 1m, et j’ai la trouille… Michel me dit qu’il suffit
d’un sans-faute pour avoir la victoire, pas besoin de m’occuper du chrono.
Alors je me concentre, je n’ai pas droit à l’erreur sur un parcours 1m avec Fuente !
Trajectoires, impulsion, ne pas précéder mon cheval, une main délicate…
Le parcours débute et tout va bien, mon cœur tient le coup, je reste focalisée,
un obstacle après l’autre… Je passe le dernier, je suis heureuse !
C’était un beau parcours !!! Sauf qu’entre le 8 et le 10, je devais aller sauter le 9…
et je l’avais oublié ! Je reste heureuse de mes bonnes sensations, même si je ne suis
pas fière de moi. Finalement, je remporte le challenge avec un petit point d’avance…
Michel me dit alors : « Il faut avoir le cœur bien accroché pour être ton moniteur ! »
Je ne te remercierai jamais assez Michel !

Ensuite, j’ai découvert Gingko. Grâce à Marie-Anne et Michel, mon rêve
devenait réalité ! Je pouvais m’occuper d’un cheval, un peu comme si c’était le mien…
La première fois que je l’ai monté, je me suis dit : « Mais dans quoi est-ce
que je me suis engagée ? ». Il était tout jeune, et un peu lourd. Vu son  âge
tendre, je venais pour le longer, le monter une petite demi-heure avec un travail
très léger ou juste pour lui faire quelques soins… Gingko était très agréable au box.

C’est avec lui que j’ai commencé le dressage, il était temps pour améliorer
un peu mes aides ! Au fil du travail, il devenait de plus en plus perméable.
A l’obstacle, à partir de 80 cm, c’était plus compliqué… Il a fallu s’accrocher !
Au final, il m’a probablement donné le meilleur de lui-même : il a sauté
plusieurs fois jusqu’à 1m25 aux puissances, il m’a offert un enchainement
de 7 obstacles à 1m, de belles leçons en 90cm. « C’est incroyable comme
il te fait confiance ! » me disait Michel. J’ai déroulé quelques reprises
acceptables en dressage et je l’ai monté une dernière fois au combiné :
une coupe en 60 cm. Je pense qu’aucun cheval ne m’a fait pleurer autant que lui,
des émotions comme des montagnes russes ! L’envie de progresser,
d’être à la hauteur de la confiance qu’on m’avait donnée…

Gingko a aussi été mon confident, c’est d’ailleurs le premier à qui j’ai dit à voix haute
que j’étais enceinte (après mon compagnon, quand même !) La citation
qui lui convient le mieux : « Le meilleur cheval n’est pas celui qui t’a mené
où tu voulais alors que tu étais en selle, mais celui qui a fait voyager ton cœur
alors que tu l’écoutais respirer ».

Après Gingko, place à Sunset. Un autre modèle… La première fois que je l’ai monté,
je pense qu’il m’a plu ! Je n’avais pas l’habitude de monter un cheval aussi porté
vers l’avant, mais le travail à faire avec lui me plaisait. Et puis, il est tellement gentil !
Comme pour les autres, c’est le travail qui a porté ses fruits. Trois pas en avant,
deux pas en arrière…  Monter, encore et encore, pour voir lentement les progrès
se dessiner... Avec Sunset, je retiens cette délicieuse deuxième place au combiné
80/90cm en 2018 : une belle reprise de dressage, puis un obstacle aux sensations
exquises avec un cheval parfaitement à l’écoute ! Ce n’est pas arrivé souvent…
Et puis, il y a eu aussi cette randonnée sur la Semois…

Mais le Bois du Roi, ce n’est pas que les chevaux ! C’est une équipe soudée,
des personnes investies que j’ai beaucoup de bonheur à retrouver au fil
des événements de l’année. Les moments de préparation de Saint-Hubert,
les mains bien huilées et les pieds mouillés. Les nombreux carrousels,
montés ou coachés, et particulièrement « Avatar » qui me donne toujours
autant de frissons. Il y a tous ces bons moments en tant que monitrice,
tant de cavaliers qui ont progressé, tant de bons moments partagés.

Les discussions à la cafétéria, quand on essaie de se remonter mutuellement
le moral après nos pires leçons… Les randonnées sur la Semois avec les enfants,
des semaines hors du temps… Je pense que je pourrais écrire un roman !

Avec la venue de ma petite Elise, je passe moins de temps au manège…
Mais il occupe toujours une place importante dans mon équilibre, et je n’oublierai
jamais que c’est grâce au Bois du Roi que je suis devenue celle que je suis aujourd’hui.
Merci !

Stéphanie Schmetz



Jeremy Vanderheyden


Avec Thor en 2019

Voilà bientôt 4 ans que j'ai commencé ce sport (qui est bien plus qu'un sport
d'ailleurs). Un peu poussé par ma chère et tendre, je me suis lancé sans trop
de convictions. Mais dès les premières heures, j'ai découvert en moi une passion.

Et bien au-delà de ça, j'ai noué des amitiés avec beaucoup de personnes
que je retrouve chaque semaine avec bonheur notamment à la cafétéria,
cette cafétéria où je me sens comme dans mon salon. (à tel point que je me suis
endormi plusieurs fois dans le divan). Avec Marie-Anne toujours aux petits soins.
Seulement 4 ans se sont écoulés et j'ai déjà tant de beaux souvenirs.
Si je devais résumer le manège en 2 mots, ce serait famille et passion.

Merci à vous tous.
 
Jeremy Vanderheyden



Sophie Vanaubel


Avec Clown en 2018


J’adore l’équitation.. D’ailleurs je ne pense qu’à ça : la nuit, je rêve de poneys ;
à la maison, je joue avec mes figurines de poneys ; et dans le jardin, je saute
des obstacles sur mon poney imaginaire.

J’ai vécu des tas d’aventures à poney :
Ma plus grande joie : Aux jeux de la Saint-Hubert il y a deux ans, avec Umpalumpa,
j’ai gagné la coupe !
Il est rapide Umpa, et a la croupe légère… c’était cool !
Ma plus belle chute : C’était avec Gepetto. Un joli soleil, par-dessus sa tête !
Quelle pirouette ! j’ai été un peu secouée, heureusement le sable était mou
et n’avait pas trop mauvais goût !

Mon meilleur souvenir : Aaah la grande randonnée de 2019 ... J’ai eu Toga,
 il est trop bien ! Un peu nerveux au sanglage, mais quel poney ! : galops rapides
dans les bois, tout excité dans les champs, et il adore marcher dans la Semois.

Ma plus grande peur : Au pentathlon de 2016, je me présente avec Choco.
Après avoir sauté une petite barre, il accélère… je me fais complètement
embarquer : le paysage défile, ouille un virage ! Ça va je tiens.. Un deuxième :
toujours dessus ! Et puis voilà, Choco fait un angle droit pour se ranger
dans le groupe des poneys qui attendent… et … Boum Bardaf !
Heureusement sans trop de mal.

Mon poney préféré : Je l’ai eu plein de fois ce petit poney : il se nomme
Le Calin. Je l’adore ! Et maintenant je le demande tout le temps. J’aime
son côté coquin. J’ai eu la chance de l’avoir au carrousel : un peu chaud, mais bon...
C’est amusant ! J’ai plein de photos de lui. 

Sophie Vanaubel


Julie Colson


Avec Majoli en 2014

Difficile de parler de l’élu de son cœur au travers de tant d’années au bois du roi…
Il y en a eu tellement des chevaux et moments forts ! 
Je crois que j’ai toujours aimé les chevaux sensibles et indulgents...

Socrate et Élégant.
J’étais extrêmement attachée à Socrate, avec qui j’ai partagé beaucoup
de randonnées et de Saint-Hubert. Un jour, en suspension au galop, il a fait
un mouvement brusque avec son encolure et il m’a cassé accidentellement
les dents et la mâchoire, pourtant je l’ai redemandé lors de la leçon qui a suivi !
 
J’aimais aussi beaucoup Élégant pour les balades le dimanche matin…
On était agité sur son dos comme sur un manège de foire et il avait des réactions
parfois étonnantes ; par exemple, quand il passait près des vitres de la cafétéria,
il faisait alors des écarts spectaculaires. On ne savait pas pourquoi.
Et puis pour sauter une barre: toute une affaire !

Je n’oublierai jamais ce jour en grande randonnée avec Socrate.
C’était une journée par petits groupes de 3 cavaliers et je me revois
en tête du trio avec mon brave compagnon, un sentiment de liberté
et de joie, j’avais mal aux zygomatiques à la fin de la journée…

Les arabes :
Je crois que j’ai aimé à peu près tous les chevaux arabisés du bois du roi !
Comme tout le monde, j’ai adoré le fabuleux May-By, Kwinjy, Habibaté et sa belle
énergie, mais surtout Sheytan et, plus ancien : El Hamar

Les deux petites années d’obstacles de mon parcours de cavalière, je les ai réalisés
avec El Hamar, ce splendide cheval arabe bai avec qui je suis tombée...
environ 200 fois ! Il était magnifique, je l’ai connu très difficile au montoir,
on le surnommait le petit dragon… Mais une fois sur son dos, on était comme
sur un nuage… L’obstacle n’était pas son point fort et je ne savais sûrement pas y faire…
... Il pouvait faire un stupéfiant écart au milieu d’une ligne d’obstacle…
La surprise était souvent fatale… Mais je garde quand même un bon
souvenir de ces années.

Sheytan, quant à lui, a été mon cheval de cœur pendant longtemps.
Il était un peu sur l’œil et névrotique sur les bords, mais j’ai passé de super
bonnes leçons avec lui et de belles balades !

Mon cœur s’emballe rien que de raconter toutes ces sensations à cheval,
c’est fou comme ces relations sont un privilège! Tous les petits moments
de bonheur qu’on écrit dans nos vies avec eux...

Dans les amours inconditionnels plus récents, il y a eu Orgeval bien sûr !
Je monte depuis longtemps, mais j'avoue en toute sincérité que j’ai un tempérament
assez anxieux ! À cheval comme dans la vie, chez moi tout fonctionne au feeling
et à la confiance. Donc, comme beaucoup de personnes, quand je suis en confiance
à cheval, c’est alors que je suis vraiment heureuse et que je monte un peu moins
mal comme dirait Michel. Orgeval était donc un cheval en qui j’avais
confiance à 100 %. Un des rares avec qui j’ai ouvert tout à fait les doigts
sur la piste de Galop, J’y ai vécu mon plus grand pic de vitesse! Et l’impression
de voler avec le coucher de soleil, les champs et juste le bruit de ses pieds martelant le sol !

Je n’oublie évidemment pas mon brave Fuente ! Mon bonheur avec lui est vraiment
lié aux balades.  Les randonnées à la mer, les balades d’un jour et du dimanche
matin, quel plaisir j’ai eu à me promener avec lui !

Et à l’heure actuelle, même si je suis extrêmement fan de Janeiro, c’est Assinao
que j’apprécie beaucoup. De nouveau, j’aime sa sensibilité, sa fougue, sa complète
bonne volonté et toujours cette sensation de vraie relation, de communication
cheval/cavalier. Lors de la dernière grande Rando, il m’a comblé de bonheur... 

Julie Colson 

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Et envoyez votre récit par mail à manege@boisduroi.be
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